Du courage d'oser,
- Elia McRAVEN
- 1 févr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 avr.
ou comment identifier les raisons qui t'empêchent de donner vie à ton projet, pour mieux les combattre.
En ce début d'année, mieux que des résolutions, je te souhaite la force de prendre les bonnes décisions pour toi, quelles qu'elles soient : changer de voie professionnelle, prioriser ta santé, apprendre une nouvelle compétence, couper court à une relation toxique… Et si cette année, tu te donnais une chance?
Pourquoi est-il si difficile de se lancer dans des projets importants pour nous?
Il y a quelques semaines, j'ai assisté à une conférence d'Anne Tuffigo (qui est peut-être la médium française la plus en vogue actuellement) où elle abordait les croyances limitantes, celles qui nous empêchent de suivre notre intuition et de trouver notre voie. Il se trouve que je n'y échappe pas non plus et je trouvais intéressant de débroussailler ce sujet ensemble (de taillader dans le tas à grands coups de hache, en fait).
Je te parle ici des blocages qui reviennent le plus souvent, des miens comme de ceux que j'ai pu rencontrer autour de moi. Alors enfile ta chemise à carreaux, retrousse tes manches, et allons casser ensemble du préjugé, si tu le veux bien.

Tu as peur d'échouer.
Ah, cette trouillasse qui s'installe alors même que tu n'as encore rien entrepris. Tu la reconnais ? Tu es dans ton canapé, en train de potentiellement-envisager-l'éventualité-que-peut-être-possiblement tu pourrais te lancer et PAF ! Elle s'impose à toi comme une nuée de moustiques sur un pare-brise.
Et c'est une bonne nouvelle : la peur est une énergie puissante qui va te pousser à te dépasser et à fournir le meilleur de toi-même. Pour reprendre une citation d'un de mes films préférés, The Dark Knight Rises, de Christopher Nolan (2012) :
"How can you move faster than possible, fight longer than possible, without the most powerful impulse of the spirit : the fear of death?"
Comment pourrais-tu te déplacer plus vite que possible, combattre plus longtemps que possible, sans l'impulsion la plus puissante de l'esprit : la peur de la mort?
(OK, calmons nous. Ici, il ne s'agit pas de mourir, mais j'aime beaucoup cette citation quand même).
Ta peur signifie que ce projet est important pour toi et que tu y mets de l'enjeu. C'est justement pour cela que tu ne dois pas le lâcher ! Que dit-il de toi ? Pour quelles raisons fait-il battre ton petit cœur plus vite? Pourquoi ce projet là, et pas un autre ? Cette impulsion, ce besoin, n'est pas là par hasard. S'il te fait peur, c'est qu'il a quelque chose à t'apprendre. Alors, prends le temps : observe tes craintes, et essaie de les comprendre.
Conscientiser de la sorte ce qui te fait peur, et le faire en toute honnêteté envers toi-même, te permettra de t'analyser et t'aidera ainsi à dépasser tes blocages.

Tu as peur de décevoir.
Anne Tuffigo appelait cela un "conflit de loyauté". Décevoir qui ? Tes parents, ton ou ta conjoint(e), ton public… ou toi-même ? Et pourquoi tu les décevrais, d'ailleurs ? A partir de quel critère un résultat est-il décevant ? Et si la réussite, c'était déjà de se lancer ?
À mon sens, trois qualités distinguent ceux qui réussissent des autres : la curiosité, la rigueur et l'humilité. La curiosité de te former, tout d'abord, pour mettre toutes les chances de ton côté et obtenir un rendu pro. La rigueur de garder un cap et de suivre une méthode, ensuite, pour ne rien lâcher. En enfin, l'humilité d'accepter que cela prenne du temps et que d'autres fassent mieux que toi, pour ne pas te décourager.
Il est évident que nous n’avons pas tous les mêmes capacités. Nous avons des niveaux différents de créativité, de concentration, d'intelligence émotionnelle, etc. Il y aura toujours quelqu'un pour faire mieux, plus fort, plus beau que toi. Et c'est OK ! Ne te compare pas, s'il te plaît, sauf pour te motiver. Le but est de trouver ton expression, ton espace, de dévoiler ton potentiel. Et il sera unique, parce que c'est le tien.
Ta responsabilité, en revanche, est simple : donne toute ton énergie, fais de ton mieux, et évite d’avoir des regrets envers toi-même... Le résultat, c'est que tu en seras fièr(e) parce que tu auras donné tout ce que tu as. Est-ce que ce sera suffisant ? Peut-être pas aux yeux de certains. Mais le second jet sera meilleur. Le troisième encore plus. Et ainsi de suite. Ce qui compte, c'est que tu aies donné ton maximum et que tu persévères, jusqu'à trouver ta place. Mufasa te le dirait mieux que moi (parce que oui, je suis fan du Roi Lion, aussi).

Et qu'est-ce qui se passe, si j'échoue ?
Tu vas échouer à un moment, quoi qu'il arrive. C'est une étape obligatoire de tout apprentissage. Voilà, ça va mieux ? Rien ne se passera jamais comme prévu, tu ne maîtriseras pas tout, et c'est ce qui fait la beauté du voyage.
De plus, je fais partie de ceux qui pensent qu'échouer, c'est apprendre. Selon le projet, les risques ne sont pas les mêmes bien sûr, mais pose toi cette question : que risques-tu réellement à essayer ? Est-ce si irréversible ? Et surtout, si tu ne te lances pas, ne risques-tu pas de le regretter ? (Oui d'accord, ça fait plusieurs questions).
Pour ma part, le projet d'écriture n'était absolument pas aussi dramatique. Alors je me suis dit "Cesse de te demander ce que cela donnerait si tu y allais, vas-y et vois ce que ça donne!" Thomas Wayne, lui, nous dirait :
"Why do we fall, Bruce? So that we can learn to pick ourselves up."
"Pourquoi tombons-nous Bruce ? Pour apprendre à nous relever."
(Oui, j'arrête avec les citations de Batman, mais j'aimais bien celle-ci aussi.)

Alors, on se lance ou pas?
J'espère que cet article dopé à l'optimisme et à la pop culture t'aura donné envie de démarrer un projet qui te tient à cœur. Je serai ravie d'échanger avec toi plus en détails sur ce sujet, n'hésite pas à m'écrire à elia@eliamcraven.com pour en parler et me dire si tu as apprécié cette lecture!
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En attendant, porte toi bien !
A très vite,
Elia


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